Ordination Diaconale de Didier: Témoignage de mon appel au Diaconat

MOT D’ORDINATION 02/04/2017

On est souvent doué pour se plaindre alors que la gratitude ouvre les portes du bonheur. Alors j’aimerai prendre le temps de vous remercier d’être là pour vivre ce moment avec nous. Merci à tous. Merci spécialement à ceux qui viennent de loin, à ceux qui font l’aller-retour mais tenaient à être présent, merci à ceux qui ne sont pas croyant ou pas trop, ou d’une autre religion, merci à ceux qui ne me connaissent pas ou peu, merci d’avoir oser venir. Cela nous touche beaucoup. Je prie pour que vous soyez pleinement béni en retour.

On parle souvent de choses négatives concernant le monde de l’église, et on oublie bien souvent tous ceux qui dans le secret, prient pour tous et servent sans rien demander en retour. Alors grand merci à ceux qui ont préparé cette cérémonie : les organistes, les chefs de Chœurs et les choristes de la Cathédrale St Louis et ceux de la chorale Magnificat de notre dame, mais aussi les servants de messe, ceux qui se sont occupés des processions, des lectures, des chants, de l’animation, merci à notre évêque, aux prêtres, diacres et laïcs qui m’ont conseillé avec patience. Merci pour la qualité et la générosité de votre service à tous.

Une spéciale dédicace aux collègues, à mes clients, aux jeunes des aumôneries, à ma famille, aux amis, merci d’être venue me voir… en robe… surprenant non ?

Et biensûr aux responsables diocésains du diaconat, aux responsables de formation, mes accompagnateurs spirituels et à mes 2 équipes d’accompagnement, tous vous m’avez soutenu, éclairé et encouragé dans les moments de joie et particulièrement dans les moments difficiles…

Un merci sans commune mesure à mon épouse qui a assisté aux formations avec moi et sans qui rien n’aurait pu se faire ; elle m’a supporté, conseillé, fortifié… elle est ma meilleur part. Merci à mes filles, ma mère, à ma sœur, à Pauline, à mes proches qui m’encouragent et prient pour moi depuis longtemps. Je ne me sens pas forcément digne du diaconat, mais grâce à vous je sais « que Dieu viendra palier à mes faiblesses » et je ferai ce que je peux pour vous porter dans ma prière et servir au mieux.

Mais l’action de grâce que j’attendais depuis très longtemps de donner revient à Jésus lui-même. En 1997 il me donna dans la prière une promesse que je reçue dans les larmes. Alors que je le suppliai de me révéler à quoi il m’appelait, je reçue cette parole avec l’assurance intérieure qu’elle se réaliserait : « Que les diacres soient maris d’une seul femme » (1Timothée3v12). Je l’ai gardé secrète sans trop savoir ce qu’était le diaconat, jusqu’à ce que je connaisse la date de mon ordination en 2017. A l’époque j’avais 25 ans et j’écrivis une lettre à mon père pour son anniversaire. Dans ma fougue de jeune converti je lui écrivais que cette parole biblique était une prophétie pour ma vie « Etre Diacre » et qu’à sa réalisation elle serait un signe pour lui, pour notre foi, que Jésus est vivant, réellement ressuscité et qu’il nous aime malgré nous. Je lui ai offert la lettre et est oublié cette histoire pendant 10 ans. Aujourd’hui je comprends qu’en 2001 lors de mon mariage la moitié de cette promesse était réalisée « Que les diacres soient maris d’une seul femme » (je n’avais pas l’intention d’en avoir plusieurs !) : j’étais marié comme la parole l’annonçait ! et à la plus formidable des épouses...

Puis me revint cette question : « Seigneur à quoi tu m’appelles ? » Cette histoire de lettre était oubliée. Hors vint un weekend sur le discernement des vocations. Je m’occupais alors d’un groupe de prière, des sœurs allaient à ce weekend, moi je ne pouvais m’y rendre ; nous avions donc décidé qu’elles prieraient pour moi et moi pour elles. A la fin du week end, mon père et ma mère sont passés à la maison à l’improviste. Mon père avait retrouvé la lettre, il me la alors remise. J’ai alors redécouvert et compris la réponse à ma question « A quoi tu m’appelles Seigneur ?» ; la réponse était : « au diaconat ».

C’était en 2005, nous sommes en 2017, et depuis tout ce temps je me suis dit : si cela vient de toi Jésus, et si je te dis oui chaque jour, quoi qu’il arrive, alors cela se réalisera ! Il y a eu des tempêtes, mais vous êtes aujourd’hui témoin que Jésus tient ses promesses !

Ce qui brule mes lèvres et mon cœur aujourd’hui, ce n’est pas juste de proclamer que Jésus est vivant ; mais de vous soumettre cette question mes frères et sœurs : à quoi Dieu vous appelle-t-il ? Quelque soit votre âge, votre vie, votre foi, vous avez l’occasion aujourd’hui de ne pas sortir de cette église avant de le lui demander. Saisissez l’occasion et donner lui la possibilité de vous surprendre. Et pourquoi pas d’écouter Jésus vous dire dans l’évangile de Jean « que t’importe ce que je demande aux autres, mais toi suis moi ! »

Pour finir et vous remercier de votre patience le Père Samoride (merci à lui !) nous a accorder après la cérémonie de partager un verre ensemble ; il vous sera servi par, entre autre, les jeunes de l’aumônerie.

Et pour ceux qui le souhaite un repas partagé et quelques témoignages de grâces reçues vous attendent à la salle Baillac à partir de 18h30, cours baillac à Puilboreau. N’hésitez pas ! Merci à tous et soyez bénis !